Axée.
Mettre en scène texte, théâtraliser folie de vivre à travers ceux. Des personnages d'un jour, des personnes qui boîtent leur insuffisance et qui s'érigent en s'appuyant lourdement sur les autres. C'est la manière de renaître après s'être exploser le chaste à l'illicite, un garot pour recouvrir, prévenir matériellement la suite. Attention aux moindres détails, des mots évoquent, des odeurs inspirent, des gestes atteignent, ces allures interpellent le révolu. Faire écho c'est beau, sa résonne et sa étourdie, sa rappelle aux coeurs qu'on ne sait ressentir réellement que lorsqu'on s'impose un irréprochable recul, pénible ou agréable, même dans la douleur, sentir d'avoir pu ressentir naît du plaisir et meurt dans la peur de ne plus savoir éprouver urgemment l'actuel.
Le voyeurisme me déserte. Alors, parfois j'écris sur demain, mais demain pu hier. Trouver sa voie dans l'intime, gagner du temps, perdre ses dents, voir tomber ses cheveux, manger du steack hâché, je lis bien dans vos yeux que je ne peux pas compter sur vous, mais j'y retournerais, j'ai l'air de blaguer avec ma p'tite gueule parce que le bleu me discrédite mais je ne prends que ce qui m'intéresse, loyalement je n'veux pas des restes. Les restes sont pour les voyeurs qui puent des pieds dans leurs souliers en se jouant de flairer le relent des autres.
J'abomine ma vie par chérir, estimant ce que j'y fais pour n'avoir aucun regret de moi-même. Fierté, pas de chose, je me répète moi-même se distrayant aux doutes du moment, aux corvées de l'avenir et à la présence du passé. Le passé nécessaire à se perdre, à se manquer. Tout ce qui est derrière n'est plus à passer, tout ce qui est derrière reste à l'esprit. Concrétiser l'hasardage, désaprendre le vis-à-vis, fourré de déjection, de non-dits, d'amerturme et de convoitise.
Comme la chambre est éclairée ce matin, le conducteur du café allume pour elle ses fards, elle s'éloigne de la ville, bien que roule et ferme le pas, grimpant sur l'écorce croûter par la rogne où les solutions ne sont qu'écrient. Elles ne sont que, mais elles s'esquissent, se reconnaient en elle, un bref instant de liberté à foutre au cul des observateurs. Où la satisfaction n'a d'égale que la construction de l'intonnation d'un écrit.
Aider autre en trouvant réponse à travers autrui. Je baise de mots doux ceux qui ne se penchent que sur l'égo. Les snobs que je me plais à médire, ces idiots pensent se suffir à eux même, lorsqu'ils auront fini de tout écraser, se tournant autour du nombril ils n'auront plus qu'à se déboucher l'orifice pour jouer avec leur crasse.
J'implore que l'on ne se demande pas pourquoi j'en use. Je souhaiterais que cela aille de soit. Partager n'est pas une niaiserie qui fait peine, c'est le passage à accepter pour avancer.
J'appelle aux voyeurs de devenir participants.
A quoi sert d'avoir choisi sa tranchée si ce n'est que pour s'y cacher.
Mais terrée dans mon 40m² la télé est bien trop souvent allumée, le tapis suinte l'arrosé maladroit et le bruit du tram rythme mes coups d'oeil vers l'extérieur.
Jrnl.